sábado, junho 25, 2005

Recordando



Pont Valentre em Cahors



Um pouco da sua história


Le pont Valentré réglait le passage sur la rivière : la tour centrale servait d'observatoire, les tours extrêmes filtraient les passages grâce à des portes doublées de herses. La construction abritait un corps de garde.

Imposante forteresse, le pont Valentré ne fut jamais attaqué ni par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans ni par Henri de Navarre qui assiégea Cahors en 1580.

Trois tours à mâchicoulis et des parapets crénelés avec avant-becs aigus, caractérisent cet ouvrage typique de l'art militaire du Moyen Age. Sept arches ogivales effilées fendent les flots du LOT sur lequel il est érigé et supportent les 3 tours de 40 mètres de hauteur.

Sa construction dure plus d'un demi-siècle. Commencée en 1308, elle est liée à une légende diabolique. Désespéré par la lenteur des travaux, l'architecte pactise avec Satan. Le "malin" doit apporter les matériaux nécessaires à l'ouvrage en contrepartie de quoi, s'il exécute fidèlement tous ses ordres, l'homme lui donnera son âme. La rapidité des travaux est stupéfiante. Vers la fin, l'architecte se renie et demande au Diable de lui apporter de l'eau dans un crible, tâche que Satan ne parvient pas à accomplir. Le "malin" doit s'avouer vaincu.

Par vengeance, le diable fait en sorte que la dernière pierre de la tour du milieu (la tour du diable) tombe à chaque fois qu'elle était remplacée.

En rappel à cette légende, lors de la restauration du pont, à partir de 1879, la pierre fut scellée solidement ; un petit diable faisant des efforts pour l'arracher y a été sculpté.

Aujourd'hui, le Pont VALENTRÉ est réservé à la circulation des piétons. Depuis 1998, il est inscrit sur la liste du Patrimoine mondial étable par l'UNESCO.



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